Les jours, les saisons passent et défilent. On se dit que le jour où l’on aura 25 ans ce sera dans longtemps…et un beau jour, le voici. Et j’ai bien l’impression que cette fois-ci c’est différent. Différent des autres années qui ont glissé comme si on enfilait des perles pour en faire un collier, autrement dit : simplement assimilé et digéré. 25 c’est émouvant et à la fois impressionnant parce qu’au fond de moi, depuis toute jeune, je me suis toujours dit que l’âge adulte c’était à partir de 25 ans. Alors qu’au fond non, on s’en fiche...L’âge adulte c’est quand on veut, et même peut-être jamais…mais 25 ans, indéniablement j’en viens à  me dire que c’est l’âge de la transition, comme un passage, un cap. C’est le moment où il faut prendre tout en considération et se dire « ok j’ai pris les bonnes décisions et je continue de foncer dans cette direction » ou «  il est temps de faire les choses que l’on aime  et de changer de cap ». Car la vie on la vit qu’une seule fois et je crois que c’est là où il faut intervenir et être vraiment sûr de soi. C’est mettre de la précision mais ca peut aussi permettre d’avancer. Pour reprendre les mots d’Anna Galvada, écrivaine passionnée que j’apprécie beaucoup. Elle dit, je cite « A un moment donné il faut y aller, il faut sauter, tant pis si on se fait mal, si on se cogne, si l’eau est froide, il faut voir ce qu’il y a de l’autre côté. Avoir ce sursaut d’énergie, personne ne va me manger car moi-même j’ai très faim. » Il représente bien mon état d’esprit actuel ! Faut-il continuer une vie qui ne convient pas vraiment et se lover dans un confort mélancolique ou prendre des risques ? Cela passe souvent par des rencontres, pas forcément physiques. Un lieu, une œuvre d’art, une bonne étoile…peut-être que la vraie rencontre au final c’est avec soi même. Trouver qui l’on est et ce que l’on souhaite pour se donner les moyens d’accéder au bonheur. Se confronter à l’idée que l’on se fait de soi et mesurer son véritable appétit de bonheur, a-t-on les crocs ou peut-on se satisfaire d’une vie terne ? On dit souvent qu’en fermant des portes on ouvre des fenêtres…et moi je rajouterai que les fenêtres peuvent devenir des portes et qu'il existe même des courants d'air...



Citation que j’aime beaucoup : La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie.